Manifs à la française : Kader, Kevin et le casse du siècle (des petites boutiques)
La manif, cet art national
En France, manifester, c’est comme la baguette ou râler contre la SNCF : un sport national, un rite, une religion. Mais quand les cortèges de gauche virent au remake de Mad Max avec des vitrines explosées et des petits commerçants au bord de la crise de nerfs, on se demande si la "justice sociale" n’a pas pris un mauvais tournant. Au cœur de ce cirque, deux stars incontestées : Kader et Kevin, nos révolutionnaires autoproclamés qui cassent tout… sauf les vrais puissants. Attachez vos ceintures, on va décortiquer ce bordel avec un sourire narquois.
Acte 1 : Kader et Kevin, les rockstars du pavé
Oubliez Jean-Jacques, 70 ans, qui regarde BFM en grognant dans son canapé. Les manifs musclées, c’est le terrain de jeu de Kader et Kevin, nos duettistes du chaos.
Kader, 20 ans, arbore des Air Max rutilantes, payées grâce à des "business plans" qu’on qualifiera pudiquement de… créatifs.
Kevin, 19 ans, lui, brandit son iPhone 16 Pro Max à 1500 balles, filmant la "révolution" tout en hurlant "antifasciste" comme si c’était le code Wi-Fi du paradis.
Leur mission ? "Détruire le système".
Leur résultat ? La vitrine du kebab de Momo en mille morceaux et le chiffre d’affaires de Sandrine la fleuriste qui fait le grand plongeon.
Leur profil n’est pas un mystère. Les rapports de police des manifs de 2023 à 2025 – pensez aux cortèges anti-Barnier ou aux colères contre la réforme fiscale – pointent des jeunes entre 18 et 30 ans, mélange d’étudiants en socio, de militants anarchistes et de fans d’adrénaline. Kader balance des pavés avec la précision d’un penalty, Kevin tweete #Antifa en direct.
Mais pendant qu’ils jouent les Che Guevara du bitume, ce sont les petits patrons qui ramassent les débris. En mars 2025, à Paris, la Chambre de commerce rapportait des pertes de 50 à 80 % de CA pour les commerces des quartiers chauds les jours de manif. Révolutionnaire, vraiment ? Ou juste un défouloir qui casse plus les rêves des PME que les bureaux des milliardaires ?
Acte 2 : Les petits patrons, victimes collatérales du "grand soir"
Les petits patrons, c’est ces héros du quotidien qui bossent 70 heures par semaine, jonglent avec les charges sociales et prient pour ne pas finir à découvert. Mais quand Kader et Kevin passent en mode Call of Duty dans les rues, c’est eux qui prennent les balles perdues. Une boulangerie vandalisée à Lyon, un tramway taggué à Nantes, une banque à Rennes transformée en open space involontaire : les manifs de 2024 et 2025 ont laissé des cicatrices. Selon la Fédération des commerçants de France, les dégradations ont coûté des millions aux PME, avec des fermetures définitives en cascade. Et les assurances ? Elles haussent les épaules : "Désolé, les émeutes, c’est pas dans le contrat." Pendant ce temps, Kader repart en trottinette électrique et Kevin commande un latte à 6 € chez Starbucks, parce que, hein, faut bien décompresser après la "révolte".
Acte 3 : Les contradictions, ou l’ironie du chaos
Le plus savoureux dans tout ça ? Les contradictions de nos deux stars.
Kader, champion de la "lutte contre l’oppression", parade en Air Max qui brillent plus que ses idées, financées par des deals qu’il justifie par un haussement d’épaules : "Faut bien vivre, frère."
Kevin, lui, dénonce le capitalisme avec un iPhone fabriqué par des multinationales qu’il prétend haïr, tout en checkant ses likes sur Insta entre deux slogans antifascistes. Leur révolution sent plus le buzz TikTok que le Manifeste communiste. Et pendant qu’ils cassent pour "changer le monde", les vrais perdants sont les mêmes qu’ils disent défendre : les petits, les galériens, les commerçants qui se battent pour survivre. Ironique, non ?
Conclusion : Une manif pour le bon sens, ça vous dit ?
Alors, quoi, on arrête les manifs ? Jamais de la vie, c’est dans l’ADN français, comme le béret et les embouteillages. Mais si Kader et Kevin veulent vraiment faire trembler le système, qu’ils aillent taguer les jets privés ou bloquer les AG des multinationales, pas la boutique du babrier du coin. Parce que là, leur "grand soir" ressemble plus à un cauchemar pour les petits patrons. En attendant, ces derniers continuent de bosser, de payer, et de rêver d’un monde où la justice sociale ne rime pas avec une facture de vitrier ou hausse des mensualités assurances .
Allez, Kader, Kevin, posez les pavés, prenez un café (pas chez Starbucks, hein), et laissez les PME respirer. Ça, ce serait vraiment révolutionnaire.
Bisou
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