La transparence des réseaux

Publié le 24 octobre 2025 à 18:00

La dictature de la transparence : quand l’authenticité devient une putain d’obligation pour tout le monde

L’exhibitionnisme forcé, ça suffit

Accroche-toi, parce qu’on va défoncer un fléau qui nous bouffe la vie à petit feu : la dictature de la transparence. Cette connerie qui t’oblige à filmer chaque putain de moment de ta vie – tes galères, tes joies, ta pause pipi – et à le balancer sur les réseaux sociaux pour prouver que t’es "authentique". Comme si bosser dur et être honnête, ça suffisait pas. Non, faut jouer les stars de télé-réalité à la con, sinon t’es personne. Ce blog, c’est mon ring, et aujourd’hui, je fous mes couilles sur la table pour cracher sur cette pression de tout étaler qui nous transforme en marionnettes.

Prêt à encaisser ? Parce que ça va tabasser, bordel.

 

Tout le monde dans le même merdier

Cette maladie a contaminé tout le monde, des prolos aux bourges, des jeunes qui se branlent sur TikTok ,aux vieux qui postent leurs tartines sur Facebook. Gauchos, droitards, écolos de façade, tout le monde est dans le game : tout doit être Instagrammable, putain.

Ton assiette ? Un chef-d’œuvre digne d’un resto étoilé, sinon t’es un plouc.

Ton appart ? Un décor de Pinterest, ou t’as raté ta vie.

Tes vacances ? Si t’as pas une story avec un filtre "sunset vibe", t’existes pas.

Et une galère ? Faut la filmer, la monter, la saupoudrer d’une légende à la con genre "ce moment m’a fait grandir". Vivre, c’est plus assez.

Faut performer, vendre ta vie comme un putain de produit pour des likes.

Pas de photo "authentique" de tes doutes ou de ton échec ? T’es louche, opaque, un paria. C’est plus de la transparence, c’est un putain d’exhibitionnisme de masse qui me donne envie de gerber.

Le spectacle des galères : un cirque à la con

Pour les entrepreneurs, c’est encore pire. Faire un bon taf, ça suffit pas. Faut jouer les clowns, faire semblant d’être un patron "humain" qui partage ses "moments de vulnérabilité" pour que les gens te trouvent "vrai".

Mais bordel, c’est quoi ce délire ? Une vraie galère, c’est pas une story en noir et blanc avec une citation à la mords-moi-le-nœud. C’est l’angoisse qui te tord le bide, les nuits blanches à stresser sur tes factures, les sacrifices que personne voit. Moi, par exemple, j’en ai marre de cette pression à tout filmer. L’autre jour, je vais à un concert – un des rares où les téléphones sont interdits pour que tu profites vraiment du moment. Putain, quel kiff ! Pas de connards qui brandissent leur iPhone pour filmer un set qu’ils regarderont jamais, pas de stories à la con pour prouver qu’ils étaient là. Juste des gens qui vivent, qui crient, qui kiffent.

Mais dehors, y’avait des meufs en train de chialer parce qu’elles pouvaient pas poster leur "expérience authentique". Sérieux ? T’as besoin d’un selfie pour savoir que t’as kiffé ? C’est ça, la vraie galère : on peut plus vivre sans performer pour un public qui s’en bat les couilles.

La vraie authenticité, ils l’ont tuée

Cette transparence forcée, c’est pas de l’authenticité, c’est une putain de comédie pour des abonnés qui s’en foutent de tes vrais problèmes. C’est comme les pseudo-working girls qui vendent leurs "routines bien-être" à 30 balles ou les écolos de façade qui te saoulent depuis leur piscine chauffée. Tout le monde joue un rôle, et si t’oses garder ta vie privée, t’es cuit. Les haters te tombent dessus : "T’es pas transparent, t’es pas fiable !" Mon cul. L’authenticité, la vraie, c’est bosser, galérer, te relever sans en faire un live sur TikTok. C’est aller à un concert et kiffer sans filmer, sans poster, sans transformer chaque moment en contenu pour des likes. Mais cette authenticité-là, ces clowns des réseaux l’ont assassinée, et ils nous forcent tous à jouer dans leur cirque à la con.

Conclusion : Foutez-nous la paix, bordel

La dictature de la transparence, c’est pas de l’honnêteté, c’est une prison où t’es forcé de te mettre à poil pour exister. Pendant que les influenceurs se paluchent sur leurs stories et que les abonnés likent des galères filtrées, nous, les gens normaux, on veut juste vivre sans caméra. On veut kiffer un concert sans sortir son téléphone, bosser sans raconter nos doutes en direct, galérer sans en faire un putain de TED Talk.

Alors, à tous ceux qui nous saoulent avec leur "sois authentique", un message : laissez-nous respirer, bordel. On n’a pas besoin de vos filtres, de vos likes, ou de vos jugements à deux balles. Et si cet article vous fait chier, venez me le dire en face, parce qu’on continuera à gueuler, à bosser, et à être vrais, sans votre putain d’applaudimètre. À bon entendeur, dégagez, et fermez vos applis.

Bisou

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