Les pseudo working-girls

Leur look ? Une arnaque ambulante. Tu les repères à un kilomètre : tailleur Zara, brushing de trois heures, ongles en gel qui cliquent plus fort qu’une machine à écrire, et un sourire qui hurle "j’ai tout compris à la vie". Leur emploi du temps ? Une blague. Une visio de 20 minutes pour faire genre, deux heures à scroller Shein, et un "déjeuner pro" qui est juste un prétexte pour poster un avocado toast sur Insta. Elles te parlent de leur "charge mentale" avec des trémolos dignes d’un Oscar, mais leur seule charge, c’est le poids de leur sac à main Louis Vuitton, payé en 12 fois sans frais. Burn-out ? Mon cul. Pendant qu’elles pleurnichent sur leur "épuisement", y’a des vrais gens qui se pètent le dos à porter des caisses ou à gérer des clients relous pour joindre les deux bouts.

Le pompon ? Leur reconversion en gourous à deux balles. Ces nanas, qui vivent dans un T2 pourri avec deux gosses et le RSA comme meilleur pote, se prennent pour des coachs de vie.Oui, t’as bien entendu : des meufs qui galèrent à payer leur loyer te vendent des "secrets de la réussite".

Leur discours ? Un ramassis de conneries New Age pompées sur des blogs US : "Aligne tes chakras", "Visualise ta richesse", "Caresse ton aura". On dirait un générateur de bullshit codé par un stagiaire bourré.

Et le pire, c’est qu’elles ont l’audace de te facturer 29,99 € pour un ebook qui vaut moins qu’un ticket de métro. "Comment être heureux en 5 étapes", "Trouve ta passion et vis tes rêves", "Le secret de l’abondance en 30 jours"… Des torchons numériques écrits par des meufs qui savent même pas ce que c’est, un tableau Excel.

Le scandale des ebooks à 29,99 €.

Ces machins, c’est l’arnaque du siècle. 50 pages de phrases creuses, de typos Comic Sans, et de conseils tellement vagues qu’ils marcheraient pour un hamster. "Écoute ton cœur", "Fixe toi des objectifs", "Sois positif".

Sérieux ? T’as payé 30 balles pour ça ? Pendant que des débiles raquent pour ces PDF foireux, pensant que ça va transformer leur vie de merde, nos pseudo-working girls sirotent un mojito en pyjama, postant des stories #GirlBoss depuis leur canap’ Ikéa.

Et toi, t’es là, au shop, à gérer des clients qui gueulent, des factures qui s’empilent, et des emmerdes bien réelles. La seule "charge mentale" qu’on connaît, c’est se demander si on va pouvoir payer le fournisseur ou si le prochain client va nous péter un câble.

La vérité qui fait mal.

Ces pseudo-working girls, c’est pas juste des rigolos, c’est des parasites. Elles se font passer pour des reines de l’entrepreneuriat, mais leur seul business, c’est de vendre du vent à des âmes paumées. Pendant qu’elles te saoulent avec leur "mindset de winner", elles vivent d’aides sociales, de crédits à la conso, ou du compte en banque de papa,maman.

Leur "succès" ? Un mirage fait de filtres Instagram, de citations volées à Paulo Coelho, et d’une arrogance à faire pâlir un trader de Wall Street. Pendant ce temps, les vrais travailleurs ( toi, moi, le mec du kebab d’en bas) se cassent le cul pour survivre, sans avoir le temps de jouer les gourous sur LinkedIn

Un bon coup de pied au cul, ça vous tente ?

La prochaine fois que tu croises une de ces pseudo-working girls, avec son latte hors de prix et son air de diva qui a "réussi", rappelle toi qu’elle te vend du rêve pendant que t’es dans la vraie galère. Leur "guide ultime de la productivité" ? Ça vaut moins qu’un rouleau de PQ.

Le succès, le vrai, ça se construit avec de la sueur, des nuits blanches, et des emmerdes qu’aucun ebook ne peut régler. Alors, à ces reines du bullshit, on a qu’une chose à dire : fermez vos gueules, posez vos iPhones, et venez voir ce que c’est, le vrai taf. Parce que dans la vraie vie, le "mindset positif" ne paie ni les factures, ni la dignité.

bisous les filles !