La Différence de Génération : Quand la Vocation se Fait Défoncer par le Réveil Difficile et la Réalité TikTok
La nouvelle génération, un cauchemar éveillé.
Accroche toi, parce qu’aujourd’hui, on va défoncer un truc qui fait péter un câble à tous ceux qui bossent dur : la nouvelle génération au taf. Pas tous, hein, mais cette bande de spécimens qui débarquent avec des exigences de divas et une éthique de travail qui ferait passer une huître pour une marathonienne. Moi, patronne d’un shop, j’ai vu le cirque de mes propres yeux, et putain, ça donne envie de tout plaquer pour élever des chèvres en Ardèche. Ce blog, c’est mon ring, et je fous mes couilles sur la table pour cracher sur ces branleurs qui croient que le succès arrive en scrollant TikTok. Prêt à encaisser ? Parce que ça va cogner, bordel.


La stagiaire, reine du foutage de gueule
J’ai eu le malheur de prendre une stagiaire, payée par France Travail (pardon, faut pas vexer les bureaucrates à la con). Un mois de stage, et je te jure, j’ai failli finir en moine tibétain pour garder mon calme. Cette gamine ? Un festival de glande digne d’un navet Netflix. Sur 30 jours, elle a bossé – grand max – 15 jours.
Le reste ? Un défilé d’excuses à faire pleurer de rire :
-Coup de chaleur. En décembre. Faut m’expliquer, elle a confondu le radiateur avec un sauna ?
-Problèmes de chien. Parce que ouais, le bien-être du clebs passe avant apprendre un métier.
-Et bien sûr, des pauses clopes toutes les 20 minutes pour poster des stories avec des filtres de chiot.
Le pire ?
J’étais prête à me saigner pour elle. À rogner sur mon propre salaire, à me priver pour lui apprendre un vrai métier. Je l’avais prévenue : "Ça va être dur, faut t’accrocher." Et elle, qu’est-ce qu’elle fait ? Elle m’envoie des vocaux – des putains de vocaux ! – pour m’engueuler, genre : "Tu m’as rien appris à couper les cheveux !" Sérieux, meuf ? Tu crois qu’en 15 jours à moitié absente, entre deux crises de toutou et trois selfies, t’allais devenir Vidal Sassoon ? Couper des cheveux, c’est pas un tuto TikTok de 15 secondes. C’est des heures, des mois, des années à te casser le cul, à observer, à poser des questions, à être là. Mais non, elle voulait le diplôme en scrollant et le respect en claquant des doigts.
Cette mentalité "tout, tout de suite", elle vient pas du ciel. Elle vient de cette putain de réalité parallèle des réseaux sociaux, où des influenceurs à la con te vendent la réussite en un swipe. Des mecs qui te montrent des bagnoles de luxe, des villas à Dubaï, sans jamais parler des 10 ans de galère, des échecs qui puent, des nuits blanches à bosser. Pour ces gamins, le succès, c’est un filtre Insta, pas des cloques aux mains. Ils regardent des vidéos de glandus qui se proclament "experts" après un thread Twitter et pensent que le taf, c’est pareil : tu postes, tu cliques, tu gagnes. Sauf que dans un shop, y’a pas de filtre pour cacher ta flemme. Les clients veulent une coupe clean, pas une story avec une musique à la con. Le travail, le vrai, c’est de la sueur, de la frustration, et parfois un client qui te fait chier parce que t’as raté son dégradé. Ça demande de l’humilité, de la patience, et putain, d’être là. Mais ça, c’est pas livré avec le dernier iPhone.
Le choc entre notre génération, celle qui a grandi avec l’idée qu’un métier, ça se respecte, et ces gosses biberonnés à TikTok, c’est brutal. Nous, on a appris qu’une vocation, c’est du boulot, du sacrifice, des heures à regarder les anciens, à prendre des claques et à se relever. Eux ? Ils veulent la gloire sans la galère, le respect sans l’effort. Ma stagiaire, c’est un cas d’école : elle pensait qu’en postant des reels de ses ciseaux, elle allait devenir coiffeuse star. Sauf que dans la vraie vie, les ciseaux, faut les tenir, pas juste les filmer en slow-motion. Ce fossé, c’est pas juste une différence d’âge, c’est un clash entre ceux qui bossent pour un rêve et ceux qui croient qu’un rêve, ça s’achète sur Vinted ou ça se gagne en 15 secondes de buzz.
Cette génération TikTok, avec ses excuses à la con et ses exigences de divas, me rend dingue. La vocation, le respect du taf, l’envie de se casser le cul, ça s’apprend pas en scrollant, putain. Ça vient avec du temps, des échecs, et du boulot. Alors, à tous ces gamins qui veulent la gloire sans la sueur, un message : bougez votre cul, soyez là, apprenez, et fermez vos applis.
Et si vous trouvez cet article trop méchant, venez dans un vrai shop, prenez une tondeuse, et montrez-moi ce que vous savez faire. Parce qu’ici, on continuera à bosser, à gueuler, et à respecter le métier, même si ça vous fait chier. À bon entendeur, dégagez, et revenez quand vous aurez compris ce qu’est le taf.
Bisous les jeunes !
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