Pourquoi en France, On Déteste son Patron (Même Quand Il Crève la Dalle et Sacrifie sa Putain de Vie)
La haine du patron, sport national
En France, haïr son patron, c’est plus qu’une passion, c’est une putain de religion. Que tu sois à la tête d’une multinationale qui brasse des milliards ou d’un barbershop qui galère à payer ses factures, t’es le même salaud aux yeux de tous : un riche, un exploiteur, un gros porc capitaliste. Moi, patronne d’une TPE, je peux te dire qu’on en a ras-le-cul de ce cliché à la con. Ce blog, c’est mon ring, et aujourd’hui, je fous mes couilles sur la table pour défoncer cette hypocrisie qui nous fait passer pour les méchants pendant qu’on crève la dalle et qu’on sacrifie nos vies. Alors, haters, gauchos, et tout les wokistes à la con , écoutez bien : être patron, c’est pas ce que vous croyez, et on va vous le foutre dans le crâne.



Le patron, ce bouc émissaire national
En France, le patron, c’est l’ennemi public numéro un. Les médias, les syndicats, les intellos parisiens, tout le monde s’y met pour te peindre comme un enfoiré avachi sur un tas d’or, qui exploite ses employés comme au temps des usines à charbon. T’as vu les manifs ? Les pancartes avec des patrons en costard décapités, c’est pas pour les PDG du CAC 40, c’est pour nous aussi, les petits patrons qui galèrent.
On est étiquetés "riches", "privilégiés", "suceurs de sang".
Sérieux ?
Va dire ça à mon compte en banque, qui pleure plus que ma cousine Maëlle quand elle chiale sur le "patriarcat" à Noël. On paie des charges qui te donnent des sueurs froides, des taxes qui te font vendre un rein, des cotisations qui te font regretter d’avoir ouvert un shop. On paie pour l’État, pour les services publics qui déconnent, pour les routes qu’on emprunte pour aller bosser.
Et en échange ?
On se prend des "facho capitaliste" dans la gueule à la moindre manif de Kader et Kevin le gaucho.
La vérité du terrain : on galère, bordel !!
Oublie les yachts et les villas avec piscine. La réalité d’un patron de TPE, c’est pas amour, gloire et beauté, c’est un putain de film d’horreur. C’est des nuits blanches à checker si t’as assez pour payer tes gars, des semaines à jongler avec la paperasse, des mois à prier pour qu’un client relou ne te foute pas en l’air. Dans mon shop, je gère les emmerdes en continu : les clients, le recrutement, les stagiaires et les no-shows qui te laissent un trou dans l’agenda et dans le porte-monnaie.
Et les normes ? Bordel, elles changent plus vite que les stories Insta des pseudo-working girls. On bosse 60 heures par semaine, on se paye en dernier (quand y’a encore de quoi), et on sacrifie tout : la santé, la famille, les vacances, la vie. Y’a des jours où je me dis que je serais mieux à élever des lamas qu’à gérer ce merdier.
Mon histoire, votre cliché
Prends mon cas, putain, je peux même pas m’acheter une baraque. Pourquoi ? Parce que je me traîne deux crédits voiture – pas des Porsche, hein, des caisses pour aller faire tourner la boutique. Aux yeux des banques, je suis pas "solvable", même si je bosse comme une dingue. On me voit comme une nantie, mais je galère comme tout le monde. Et je suis pas la seule. Combien de patrons de TPE se saignent pour payer leurs employés, leurs charges, leurs rêves ? Combien y laissent leur santé mentale, leur couple, leur vie ? Pendant que vous chialez sur les "méchants patrons", nous, on est les amortisseurs sociaux, les guichets automatiques de l’État, les punching-balls de vos frustrations. Et Aude, elle le voit bien : elle arrive même pas à se trouver un logement digne de ce nom!
Conclusion : Arrêtez de cracher, commencez à respecter
En France, haïr son patron, c’est facile, c’est gratos, c’est la mode. Mais sans nous, les "méchants" qui risquent tout, qui innovent, qui créent des jobs, ce pays tournerait au ralenti. On est pas des héros, on est juste des galériens qui se battent pour faire vivre nos rêves et ceux des autres.
Alors, la prochaine fois que vous voulez cracher sur un patron, regardez son compte en banque, ses cernes, ses sacrifices. Et si vous croisez ma cousine Maëlle , dites-lui de fermer sa gueule avec son sermon woke et de venir voir ce que c’est, le vrai taf. Parce que nous, les patrons, on continuera à bosser, à payer, à encaisser, même quand vous nous détestez.
Bisous
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